"Ce qui barre la route fait faire du chemin" (Jean de La Bruyère - 'Les Caractères')

samedi 11 septembre 2010

Il se passe des choses incroyables...


  • Il aura fallu attendre qu’un président français soit d’origine hongroise pour que s’organise dans notre pays la chasse aux Tziganes. Drôle de rhapsodie.
  • Fidel Castro doute du castrisme. Dans une interview à une revue américaine, le vieux guérillero regrette d’être entré dans le jeu des Soviétiques au moment de la crise des missiles de 1962, il concède que le modèle communiste n’a jamais bien fonctionné à Cuba, il regrette la chasse aux homosexuels que son régime avait orchestrée. Vous allez voir qu’un jour Jacques Chirac va regretter d’avoir parlé de la «fracture sociale».
  • Ségolène Royal a enfin trouvé un moyen de me faire voter pour elle en 2012. Elle promet de rétablir la retraite à 60 ans. C’est une idée absurde et suicidaire, aussi stupide que la semaine de 35 heures,. C’est dans la veine du socialisme français pur jus. Mais je m’en fiche car, en 2012, j’aurai presque 60 ans. Je suis prêt à vendre mon âme au diable (ou à la diablesse) pour un plat de lentilles. Mes scrupules pèsent peu par rapport à plusieurs trimestres de validation...
  • Les rendez-vous avec des invités à la radio et à la télé se multiplient à l’infini. Tous les jours, il y au moins cinquante ‘cases ‘ à remplir sur les principales chaines. En réalité, en France, il n’y a qu’une centaine de personnes vraiment dignes d’être invitées à parler devant un micro et une caméra. C’est la raison pour laquelle, un jour sur deux, on voit ou on entend Alain Minc.
  • Toujours à propos de télé, je repense à cette chanson déjà ancienne (1990) de Bruce Springsteen : ‘Fifty-seven channels and nothin' on’ (57 chaînes et rien à regarder). Je dispose actuellement de plus de 200 chaînes de télé, quatre fois plus que Bruce Springsteen il y a 20 ans. Il n’y a (presque) toujours rien à regarder à la télé. Faute de mieux, je privilégie les explorations cocasses et exotiques. Sur mon ‘bouquet’ de chaînes (appréciez la métaphore florale), je me délecte en regardant les émissions en langue française de la télévision chinoise d’Etat. CCTV (c’est le nom de l’énorme groupe de la télé chinoise contrôlé par le parti communiste) propose en effet un programme en français, 24 heures sur 24. On y trouve des émissions culturelles, des documentaires et des journaux télévisés. Les présentateurs (français de souche) ne sont pas plus médiocres que Pujudas. Ils enchaînent les sujets édifiants sur les réussites de la Chine et sa société apaisée. C’est France 2 en un peu plus rigide. Je voudrais tant en savoir davantage sur la vie de ces quelques français exilés à Pékin qui fabriquent cette chaîne de télé dans un coin obscur du conglomérat CCTV pour un auditoire probablement minuscule. Mais j’en fais partie ! Continuez ! Cela me rappelle quand j’écoutais dans les années 60 les émissions en français de Radio-Tirana !
  • Eric Woerth a reçu par la poste à sa mairie de Chantilly une balle de carabine de petit calibre. Une seule balle ? Et de petit calibre ! Ce n’est donc pas encore le peloton d’exécution. Bon week-end, Monsieur le Ministre...

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