"Ce qui barre la route fait faire du chemin" (Jean de La Bruyère - 'Les Caractères')

vendredi 8 avril 2011

Alertez d'urgence Christine Boutin : le PACS va vraiment beaucoup trop loin !

C’est un cri d’alarme que je lance en direction de tous ceux qui défendent la bienséance et qui dénoncent, à juste titre, les alliances contre nature et les incitations à la débauche véhiculées par certains médias irresponsables. Et parfois par certaines marques commerciales vicieuses.

Sans que vous vous en doutiez, vos enfants sont exposés de façon subliminale à la lubricité la plus déviante. La perversion de notre belle jeunesse se glisse partout, même de manière sournoise au rayon ‘frais’ de votre supermarché.
 
Quoi de plus innocent qu’un pot de yaourt acheté à Monoprix ? Détrompez-vous, le ver est dans le fruit. Satan jubile au fond du pot.

Sur ce pot, il faut lire l’intégralité du texte malsain, conçu par des publicitaires partouzeurs et cocaïnés. Un banal pot de yaourt aux fraises ? Les apparences sont trompeuses. 0% de matière grasse mais 100% de luxure.

Je vous fais un gros plan sur la dernière ligne :
 
Oui, c’est officiel : «La vache et la fraise se sont pacsées». Rien que ça ! A l’heure où Claude Guéant cherche avec courage et obstination à assurer l’ordre moral dans notre pays menacé par les hordes barbares qui se massent à nos frontières, ne faudrait-il mettre un terme à cette dépravation laitière, encouragée par une marque de grande distribution ? Une marque qui a pignon sur rue, même de très nombreux pignons sur de très nombreuses rues.

Prenez la mesure du vice qui s’affiche sur ce pot de yaourt : un fruit de genre féminin et un mammifère femelle, unis, vivant à la colle, au frais et dans un petit pot ! Quelle promiscuité outrageante ! Pour aggraver cette situation scabreuse, la vache et la fraise n’ont pas la même couleur. Encore une victoire pour les adeptes du métissage. Quelle sale époque...

Christine Boutin avait bravement bataillé en 1998 contre le PACS à l’Assemblée Nationale avec un mémorable discours qui dura plus de 5 heures. Elle avait tenté de s’opposer au PACS entre êtres humains. C’était un minimum. Elle a perdu. Mais dans sa probité candide (pour Candide, demandez à Frédéric Lefebvre, c'est un expert de Voltaire), Madame Boutin n'avait pas envisagé le pire : ce texte législatif honteux à ouvert la voie à des dérives insupportables, jusqu’à engendrer aujourd’hui cette union effrayante entre la vache et la fraise. Le genre humain, l’animal et le végétal, voilà à quel mélange décadent nous conduit ce maudit PACS.

Après le débat sur la laïcité qui fut si fructueux, j’exige l’organisation d’urgence d’un symposium sur  un nouveau thème rassembleur et républicain : «morale et produits lactés». Jean-François Copé fera ça très bien. Il a l’habitude de pédaler dans le yaourt.

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